Il n’a jamais apprécié de passer du temps là-dedans.
Quel est cet espace si confiné qu’il doive se plier, contraindre son corps, avant de relâcher ? Il attends toujours le dernier moment pour y aller.
Quels sont ces sons des profondeurs, décuplés par la résonance dans cette boîte creuse ?
Et cette lumière blafarde qui dilate ses pupilles ?
Comment font les autres pour s’y attarder ? Impossible d’ouvrir un magazine, il ne pense qu’à plier son affaire, à la chasser. Et cette vague qui emmène tout, l’a toujours inquiété.
Les commodités sont le lieu de l’évacuation rapide et efficace. Où est-ce que ça part ? Suis-je le seul à m’interroger sur cet intime bout d’existence ?
Lors d’un week-end à la campagne, faute de toilettes à proximité, il part se cacher derrière un arbre. Il se baisse, lève la tête vers la cime du grand chêne. Les branches, remuées par le mistral, dansent pour lui. Il sent l’air sur sa peau, un fin rayon de lumière lui caresse la nuque. Son souffle s’allonge, il ferme les yeux, soulagé.
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