jeudi 19 mars 2020

Love me tender...







Nuit blanche, pas envie de dormir, besoin de s’aérer… Ils embarquent leur fidèle compagnon à quatre pattes et direction la plage. A 6 heures du matin il n’y a pas foule, tu m’étonnes ! Elle , toujours scotchée à son appareil photo, lui a besoin de se vider la tête et le chien a une envie irrépressible de se défouler. Rien n’était prémédité ! Ce magnifique cliché non plus d’ailleurs ! Comment deux être aussi imparfaits peuvent ils être le sujet d’une photographie aussi parfaite? A n’en point douter ce sont les yeux qui regardent qui donnent cette sensation de perfection. Les yeux de l’amour, de la tendresse, de la nostalgie , du chagrin,... C’était le temps de l’insouciance, de la liberté, celui du bonheur. Quand elle repense à cette journée, elle se demande si elle lui a dit. Elle l’aimait, elle l’aime toujours. Elle essaye de se rappeler, elle ne se souvient pas, est ce qu’elle lui a dit? est ce qu’elle lui a fait comprendre avec des gestes? Elle n’arrive pas à se souvenir. 
Cliché magnifique, photo cruelle, lui et leur chien. Le chien est resté, lui s’en est allé. Il est devenu sable ou a-t-il préféré rejoindre les étoiles? Peut-il admirer les vas et vients des vagues sur le sable ? Cela on ne le saura jamais.

C’était Lui, c’était Elle, c’était leur petite famille, c’était avant la collision.

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