L’homme, infime partie du cosmos, quantité infinitésimale à l'échelle de l’univers, microscopique. Pourtant, il a eu la chance de naître sur la planète terre, une planète éclatante de couleurs, foisonnante d’êtres vivants, bouillonnante de vie et de diversité. Le passage de l’homme sur la terre n’est guère plus qu’un claquement de doigt à l’échelle de l’humanité, moins qu’un battement de cils à celle de l’univers. Il passe. C’est justement cette fugacité de son passage qui en fait toute la vulnérabilité, la poésie et la beauté…
Face à l’immensité de la mer, à la majestuosité des pierres, à la splendeur des éléments, au pouvoir de la nature mélangeant force et fragilité : l’homme ressent un sentiment de liberté, de grandeur, il a l’impression de faire parti d’un tout. Il voit la mer aux couleurs changeantes, toujours différente et pourtant la même, mer calme ou tumultueuse mais toujours débordante d’énergie, il voit la mer et les pierres changer de couleur selon le temps. Il sent l’iode, les algues. Il entend les vagues se fracasser contre la roche, les oiseaux se saluer et parfois la pluie s’écrasant sur les marches de la chaussée. S’il fait attention, l’homme peut goûter le sel sur ses lèvres. Il touche les pierres humides mais surtout il touche du doigt une partie d’histoire, de présent et de futur. Face à ces marches que la légende veut façonnées par un géant, l’homme se sent vivant.
L’homme se sent vivant, faisant partie intégrante du cosmos. Alors, il sort son appareil photo, son téléphone ou même son carnet à croquis et capture un instant de vie, d’humanité, d’univers. Il gardera la photo sur lui ou la jettera, la regardera souvent ou l’oubliera, la gardera pour lui ou la montrera à tous. Mais il se souviendra de ce moment, de s’être senti complet, à sa place, en harmonie avec la terre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire